Suite à mon observation et photos d'un pygargue à queue blanche à la baie de Saint-Brieuc et après avoir informé la maison de la nature, très heureuse de cette première, les journalistes du coin se sont empressés d'en faire une publication
Suite à mon observation et photos d'un pygargue à queue blanche à la baie de Saint-Brieuc et après avoir informé la maison de la nature, très heureuse de cette première, les journalistes du coin se sont empressés d'en faire une publication
Depuis plusieurs jours je revisite mon processus de développement des photos avec Lightroom et DXO Photolab. Lightroom commence à avoir plusieurs plus par rapport à DXO, dont la modification des zones floues. Pas évident de changer des habitudes de plusieurs années avec DXO. Les rendus ne sont pas pareils, il faut bidouiller pas mal de paramètres pour arriver à un Preset qui se rapproche du rendu DXO. La partie débruitage de Lightroom est trop lourde mais convaincante. Pour le moment le processus sur une grosse série de photos est en faveur de DXO. Pour modifier une ou deux photos de valeur, Lightroom est un plus...à suivre
Photo par DXO Photolab
Photo par Lightroom
31 décembre 2023
17 février 2024
La gale sarcoptique est une terrible infection qui touche particulièrement les canidés, bien que d’autres animaux puissent également en être atteints. Lorsqu’un animal est atteint de la gale, son apparence devient très vite épouvantable. C’est une expérience tellement horrible que de nombreux animaux sont connus pour se ronger la queue dans une tentative désespérée d’arrêter les démangeaisons incessantes. Malheureusement, cette maladie est assez courante chez les renards et peut avoir des effets dévastateurs sur des individus et des populations entières. Elle se manifeste par une perte de poils et une peau clairement affectée, mais quel est le problème sous-jacent de la gale ? Cette infection irritante est créée par de petits acariens appelés Sarcoptes scabiei. Ces acariens s’enfoncent dans la peau, qui forme de nombreux petits tunnels. Ils remplissent ensuite ces tunnels d’une variété de matériaux différents, y compris des morceaux de leurs coquilles qui se sont détachés, des excréments, des œufs et des sécrétions digestives. Toutes ces matières provoquent une incroyable irritation et des démangeaisons, ainsi que des marques visibles. Les acariens Sarcoptes scabiei vivent jusqu’à deux semaines. Pendant cette période, les infestations peuvent se multiplier en nombre plusieurs fois car ils se recréent rapidement.
Pour les animaux qui sont fortement infectés, c’est un cauchemar. Une forte perte de fourrure ne tarde pas à suivre. Vous verrez une épaisse croûte se former à la surface de leur peau, qui est constituée de déchets parasites de tous les acariens.
Tout cela provoque des démangeaisons incroyables qui peuvent presque rendre un animal fou. Les animaux qui sont intensément infectés seront vus errant dans la journée, même par temps froid.
La mort peut même résulter de la gale, bien que principalement par d’autres moyens. Par exemple, un renard infecté pourrait facilement mourir de faim ou de froid en errant et en cherchant à échapper aux démangeaisons et aux brûlures incessantes.
Lorsque la gale frappe un groupe de renards, elle se propage rapidement, comme un feu de forêt. Presque toute la population de renards sera infectée en peu de temps.
Il y a eu plusieurs épidémies massives de gale dans le monde, et nous avons pu étudier leurs effets sur les renards. L’une des pires infections de l’histoire récente s’est produite à Bristol, au Royaume-Uni, au début des années 90. Une fois que la gale a frappé, les populations de renards ont diminué d’environ 95 % en seulement deux ans, éliminant presque complètement les renards dans la région Les renards et la gale : Que faire et ce que vous devez savoir ! | Pet Keen | Li Linguas
De bonnes âmes s'apitoyent sur ces renards et argumentent pour un traitement existant et efficace. C'est illusoire de prendre en charge les renards, hormis une vaccination hypothétique sur le terrain (comme la rage). Voyez cette information sur la prise en charge d'un renardeau en Belgique et ses contraintes Un renard galeux au Centre de Soins pour la Faune Sauvage de Bruxelles – Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux
Seule solution, abréger leurs souffrances et laissez passer la vague
Un sujet chaud, les chiens en nature et leurs impacts sur la faune. Régulièrement je constate des situations dommageables pour la faune. En période hivernale ou de mise-bas ce problème devient critique. Inutile de discuter avec le détenteur du chien, on est tout de suite refouler comme anti-chien, écologiste... En viendrons-nous aux contraintes de l'Allemagne qui oblige à la laisse tous les chiens en extérieur ?
Un document intéressant du Service des forêts, de la protection de la nature et du paysage
(SFPNP) du canton de Genève aborde cette problématique
Impact des chiens sur la nature
Extrait:
La question est permanente. Quelle différence entre un boitier plein format et un boitier APS-C. Ces 2 photos sont intéressantes. Les photos de cette magnifique hirondelle rousseline ont été prises en parallèle par Eliane et moi. Eliane avec un R6 (plein format) et moi avec un R7 (APS-C). Même objectif pour les deux, un Canon RF 100-500. Les photos sont en post traitement identique, à part un recadrage moins prononcé pour le R7 qui a un facteur multiplicateur 1,6
Photo d'Eliane Canon R6 +obj RF 100-500 (exif 1/2500 F8 1250 ISO)
Photo de Michel Canon R7 +obj RF 100-500 (exif 1/2500 F8 1250 ISO)
(sous affût) quand tu inaugures un nouveau spot et que tu as l'impression d'être à l'envers 🤣
6 mars 2023, campagne fribourgeoise 🇨ðŸ‡
La dernière touche impossible pour un affût, le camouflage de l'objectif. De nombreuses fois j'ai été confronté à un animal intrigué par cet élément noir et rond (rare dans la nature). A moins de 10-15m, il est vraisemblablement ressenti comme un oeil. Pour le renard c'est une fuite assurée alors que les chevreuils sont plus dans l'observation, l'attente.Â
Mois de janvier, 69 photos retenues sur vraisemblablement 700-800 photos. Mais combien d'heures ?Â
Ces derniers mois sont difficiles. Des aléas météo (printemps 2021 pourri, sécheresse été 2022, température élevée en toute saison) ont diminué le nombre d'oiseaux, les mammifères se calfeutrent dans les forêts, les micromammifères sont en faible densité...en résumé la nature est vide et le nombre de contacts plus rare. Janvier, pour 69 photos acceptables c'est 50-60 heures d'affût en température souvent négative. Heureusement, souvent il y a des observations, moments de vie, sans potentiel photo, qui ponctuent ces attentes.
Un affût par -11°c et plus de 60cm de neige. Léger vent du nord, je n'ai pas d'autres choix que de m'installer sur une coulée (passage d'animaux). Mais normalement ils vont sentir mon odeur et quitteront cette coulée en amont. Ben non...surprise, après plus d'une heure d'affût, j'entends soudainement dans mon dos une respiration/halètement. Un renard est arrivé par l'arrière et a quasiment buté sur mon affût (mon affût, c'est une chaise pliante et un grand drap camouflage hiver avec une ouverture pour l'objectif et une ouverture filet pour la visualisation). Comme quoi, les odeurs...
Â
Vous le savez, je suis fan de l'affût. Pour moi c'est la seule technique qui préserve la tranquillité du milieu et qui permet des observations/photos naturelles, sans stress. Je vois tellement de photos d'animaux en vigilance extrême ou en fuite. Hormis les différentes techniques d'affûts, il y a un point qu'il faut impérativement retenir, surtout avec les canidés qui pistent en permanence...c'est l'importance de choisir un bon cheminement pour rejoindre votre poste d'affût. Mes observations sont claires, un canidé qui bute sur un passage humain va changer d'itinéraire...il va rebrousser chemin. Observation après 1 heure de passage...combien de temps, la trace va dissuader l'animal ? Mystère, je pense que cela dépend de beaucoup de paramètres (température, vent, humidité, support.) . Il faut donc faire une bonne réflexion sur ce cheminement. Dans l'exemple ci-dessous, l'itinéraire vert permet de préserver les bordures de forêt qui sont souvent les cheminements naturels. Ainsi à l'affût je vais garder le potentiel sur les deux bordures de forêt.
Plein format versus APS-C.
Toujours un dilemme de faire des photos en plein format (24x36) ou APS-C (25,1x16.7). Pertes de finesse, netteté, bokeh, profondeur de champ...mais facteur d'agrandissement 1,6 avec Canon. Ci-dessous deux photos faites au même moment avec le même objectif (RF 100x500) avec un cadrage identique
Avec Canon R6 (plein format)
Avec Canon R7 (APS-C)
Ce matin, affût raté. En arrivant au lever du jour, un renard était sur place et m'a repéré. Heureusement plusieurs renards fréquentent la zone. J'évalue mal le vent et constate après 30 minutes que je suis à mauvais vent. Changement de position. Malheureusement, j'ai pollué la zone et le résultat ne se fait pas attendre. Après 15 minutes, un renard sort sur ma gauche et croise mon précédent cheminement. Ni une, ni deux... il fait demi-tour et s'éclipse à toutes pattes. Leçon : une attention particulière sur le cheminement pour se rendre à un affût. Ne pas croiser, longer les cheminements naturels de la faune.Â